Je réponds à vos questions — Partie 1
Gérer un blog, c’est un peu comme tenir un cirque miniature dans son salon. Il faut jongler avec les idées (souvent à deux heures du matin, quand le cerveau décide que c’est le moment idéal pour réinventer l’univers), répondre aux commentaires (parfois adorables, parfois venus d’un autre système solaire), et affronter ce tsunami existentiel qu’on appelle “les questions”.
Certaines sont mignonnes. D’autres sont franchement indiscrètes. Et puis il y a celles qui semblent tout droit sorties d’un crossover entre Black Mirror et un karaoké de licornes.
Alors aujourd’hui, j’ai décidé de jouer le jeu. Avec sérieux. Ou pas.
Quel âge j’ai ?
Ah, l’éternelle question… J’ai 50 ans. Enfin, sur le papier. En vrai, c’est un peu plus compliqué.
Ma montre connectée me donne 42. Mon miroir oscille entre « jolie lumière du matin » et « catastrophe naturelle apprivoisée ». Et mon humeur, elle, fait des pointes entre 22 et 88.
Mais ce que je peux te dire, c’est que j’ai 50 années d’histoires, de claquements de portes, de danses improvisées en pyjama, de petits miracles quotidiens et de cicatrices apprivoisées. Pas de naphtaline ici, que des flammes de phœnix et une playlist qui alterne Billie Eilish, Mozart et le silence des étoiles.
Mes origines ?
Allez, devinette version Enola Holmes :
Je suis née dans la Cité Ardente,
J’habite près de la Nuts City,
Je travaille près de la Nuts City et dans la Ville Lumière.
Je parle plusieurs langues : le français, l’anglais, le sarcasme fluide, le second degré maîtrisé, et le silence qui dit tout sans rien dire.
Robe ou jeans ?
Team jeans. Ou salopette. Ou legging bien aimé.
Je peux être féminine en baskets, en rires francs et en mascara léger. Les robes ? Pour les jours où la lune est alignée avec Vénus et que j’ai dormi plus de 6h heures.
Rarement, donc. Mais quand ça arrive… c’est mythique.
Ton parfum préféré ?
Un sillage de fleurs blanches, une touche de patchouli, et la liberté de n’en faire qu’à ma tête.
J’aime les parfums qui racontent une histoire, ceux qui durent plus longtemps qu’un match Tinder et qui laissent un souvenir dans le cou d’un foulard.
Si tu étais un animal ?
Un caméléon timide, avec des pattes de chat, une sensibilité de loutre et des punchlines de Buffy.
Ou une loutre, justement. Parce qu’elles se tiennent la main en dormant. Et que c’est peut-être la chose la plus douce que ce monde ait jamais inventée.
Ta série préférée du moment ?
Planète Sexe avec Cara Delevingne. Un bijou documentaire.
Ça parle de genre, de plaisir, de liberté, de sexe, de soi. C’est aussi intelligent que séduisant. Aussi profond que drôle. Comme moi, tiens.
Plutôt matin ou soir ?
Je suis du matin. Pas le matin pressé ou énergique, mais celui qui s’éveille lentement, dans la lumière tamisée, bercé par le calme encore frais du jour. Le matin où l’on parle doucement, où chaque mot est une invitation à se réveiller sans brusquerie, à savourer le silence avant que le monde ne s’agite. C’est dans ce moment-là que je me révèle, tranquille, un peu fragile, prête à accueillir la journée.
Tu es amoureuse ?
De la vie, parfois. De moi, j’essaie fort. Des autres, avec prudence. Du chocolat noir, avec abandon.
Une manie bizarre ?
Je parle aux objets. Je m’excuse quand je cogne la table basse. Je remercie la bouilloire quand elle chauffe bien.
C’est peut-être de la magie. Ou juste de la solitude bien apprivoisée.
Un super-pouvoir que tu voudrais ?
Arrêter le temps. Ou trouver le bouton “pause” quand tout part en vrille.
Oui, les priorités sont claires.
Mais aussi, pouvoir lire dans les pensées, pour capter ce que les gens ne disent pas.
Parce qu’arrêter le temps, c’est bien, mais comprendre le silence, c’est encore mieux.
Ton film préféré ?
Dystopies, univers tordus, mondes parallèles… Je suis cliente.
Hunger Games a un petit trône dans mon cœur (Katniss, appelle-moi). Et évidemment, Enola Holmes. Ce n’est pas un biais. C’est une évidence.
Ta musique préférée ?
Indochine. Parce qu’ils chantent les silences des marginaux, les rêves des ado lunaires, et la beauté de l’ambiguïté.
Leurs textes me caressent l’âme avec des gants en velours noir.
Ton plat préféré ?
Question cruelle. Inhumaine. Comment choisir ?
Mais bon… les pennes aux scampis me font toujours de l’œil.
Et j’ai une passion brûlante pour la cuisine italienne et asiatique. Les ramen me parlent. Les gyoza me consolent. Le gingembre me ranime.
Ta lecture du moment ?
Je relis un petit bijou japonais sur l’Ikigai — cette boussole intérieure qui mêle plaisir, talent, besoin et utilité.
C’est doux, élégant, minimaliste. Comme un haïku chaud en hiver.
Et maintenant, les questions déjantées
Si tu étais un objet qu’on trouve dans une salle de bains… ?
Je serais une vieille brosse à cheveux qui connaît tous tes secrets capillaires, qui a vu des scènes de comédie, de tragédie et de relooking désespéré à 2h du matin.
Je perds mes poils, mais pas mon mordant.
Tu préférerais avoir des chaussettes qui chantent à chaque pas ou un frigo qui te juge à chaque fois que tu l’ouvres après minuit ?
Les chaussettes qui chantent, évidemment. Tant qu’elles ont le bon goût de faire du Queen ou du Pink Floyd.
Le frigo qui juge ? J’en ai déjà un. Il clignote. Il sait.
Si tu étais une météo… ?
Un brouillard romantique du matin, avec une chance de tornade sarcastique vers 16 heures.
Parfois un arc-en-ciel spontané. Mais uniquement s’il y a du thé chaud.
Ta devise absurde du moment ?
“Danse comme si personne ne te regardait. Et si quelqu’un te regarde, fais semblant d’exorciser un démon. Ça les calmera.”
Si tu es arrivé·e jusqu’ici, c’est que tu es un peu cinglé·e. Donc parfait·e pour rester.
Tu veux une partie 2 ? Dis-le. Ou envoie-moi un emoji loutre. 🦦